Un nouveau GUIDE DU MANIFESTANT

 entièrement réécrit  et mis à jour  en septembre 2021 . 




il vous suffit de flasher ce code pour le lire intégralement! 


Toutes les mises à jour de

 

l'Observatoire   parisien  des libertés  publiques 
sur le site de la Fédération de Paris  

 


https://site.ldh-france.org/paris/observatoires-pratiques-policieres-de-ldh/


les points droits

https://site.ldh-france.org/paris/observatoires-pratiques-policieres-de-ldh/nos-points-droit/

 

SUITE À LA MANIFESTATION SUR LE PPL SÉCURITÉ GLOBALE, 17 NOV. 2020



La section de Paris du Syndicat des Avocats de France (SAF) et la Fédération de Paris de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) ont créé l’Observatoire parisien des libertés publiques en avril 2019 pour documenter les pratiques de maintien de l’ordre notamment sur les manifestations, permettre l’accès au droit des personnes concernées par ces pratiques et plus généralement alerter les citoyen.ne.s sur les atteintes à la liberté de manifester.


Les observateur.trice.s sont constamment identifiables pendant leur mission d’observation des manifestations, par leurs chasubles et leurs casques siglés. Par ailleurs, ils se présentent au commissaire, autorité civile responsable et présente sur place, chargée d’effectuer les sommations.
Le Défenseur des droits, dans sa décision du 9 juillet dernier sur la déontologie de la police, a recommandé de les considérer et de les traiter comme des journalistes.

L’ONU et la Commission de Venise recommandent aux Etats de protéger les observateur.trice.s citoyen.ne.s, en ce qu’ils participent au développement de la démocratie.
Pourtant, lors de l’observation du 17 novembre 2020 sur la manifestation contre la proposition de loi « Sécurité globale », contre laquelle le SAF et la LDH sont engagés, des policiers ont chargé non seulement des journalistes mais également les observateur.trice.s et ont frappé deux d’entre eux, qui criaient pourtant  : « je suis observateur ! ».
Cet emploi de la force est manifestement illégal et permet d’augurer des risques encourus si la proposition de loi Sécurité globale est votée : les témoins gênants seront « éliminés » parce qu’ils filment les violences illégitimes commises.
Or, l’article 24 de ce texte permettrait aux policiers d’interpeller toute personne en train de filmer sous le prétexte d’une possible diffusion en direct. Il appartiendrait ensuite au juge de décider si l’intention du témoin était ou non malveillante mais le mal serait fait : plus d’image, plus de témoin.
Nous condamnons avec force ces violences illégitimes commises et réaffirmons notre opposition à cette proposition de loi !

télécharger ce communiqué ici


CONTRÔLER, RÉPRIMER, INTIMIDER. un rapport de l'Observatoire, octobre 2020

L'Observatoire parisien des libertés publiques 

publie un nouveau rapport concernant plusieurs observations . 


CONTRÔLER, RÉPRIMER, INTIMIDER.
Nasses et autres dispositifs d’encerclement policier lors des manifestations parisiennes,
Printemps 2019 - Automne 2020


 Ici la partie 1 sur la typologie  lire  le texte complet / télécharger 

 et la partie 2 sur la dimension politique   lire  le texte complet / télécharger 

Nos POINTS DROIT

Des fiches juridiques détaillées sur quelques points 

d'applications législatives et réglementaires . 

cliquer ici 


 https://ldh-fedeparis.blogspot.com/p/nos-points-droit.html

Guide pratique de la contestation de contraventions

Guide pratique de la contestation de contraventions durant la période de confinement 



GUIDE PRATIQUE
sur les contestations des contraventions relatives aux règles de confinement. (27-11)

En lien avec notre      Point droit


Précautions en prévision d’une verbalisation que vous 


souhaiteriez contester :


Les policiers, gendarmes, agents de sûreté de la ville de Paris (policiers municipaux ou garde-champêtres ailleurs) ont le droit de contrôler votre attestation (pas vos courses).
Si vous avez le sentiment que vous pourriez faire l’objet d’un contrôle, vous pouvez prendre quelques précautions :
  • Vous pouvez photographier votre attestation sur papier (ou mieux la scanner) et l’envoyer par mail à un tiers (horodatage) dès que vous sortez1 ; à moins que votre attestation avec QR ne soit sur votre téléphone ;
  • Au moment où vous voyez approcher un membre des forces de l’ordre, démarrez discrètement l’enregistrement sonore via votre smartphone ;
  • Vous pouvez filmer votre contrôle, puisque c’est parfaitement légal mais nous vous le déconseillons car généralement, cela entraîne un conflit avec les forces de l’ordre2 ;
  • Vous pouvez aussi téléphoner à un tiers et laisser l’appel se dérouler (ce tiers doit être disposé à venir à l’audience témoigner).
  • Puis après le contrôle, si vous avez été verbalisé.e, envoyez le fichier par mail à un tiers (car il peut arriver que le motif indiqué par oral ne soit pas précisé sur le procès-verbal, qui peut être plus elliptique). Attention : si cet enregistrement ne vous sert pas de preuve pour vous défendre, nous vous conseillons de le détruire, car vous pourriez éventuellement être poursuivi.e pour atteinte à la vie privée.
  • Gardez votre facture d’achat, si vous sortiez faire des courses.
  • Si vous sortiez pour promener votre chien ou pour votre activité physique, prenez la photographie de la rue (plaque) où s’est déroulé le contrôle et envoyez-la par mail à un tiers (horodaté et géolocalisé). La distance tolérée par-rapport à votre domicile est d’un km et vous ne pouvez sortir que pendant une heure maximum. Recherchez les arrêtés préfectoraux qui peuvent interdire certains lieux ou décider d’horaires plus stricts ; à Paris, voir https://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/Nous-connaitre/Documentation/Arretes/Liste-des-arretes
  • Pour travailler, cocher la case adéquate sur l’attestation et il vous faut également un justificatif permanent de votre employeur ou si vous êtes indépendant.e, vous vous faites une attestation de travail avec tampon et preuve de votre activité (exemple : extrait Kbis ou attestation Insee pour un kiosque à journaux avec l’adresse du travail).
Surtout, lors du contrôle, ne perdez pas votre calme : il ne s’agirait pas d’être poursuivi.e pour outrage, ou rébellion (si vous faites de grands gestes) ! Nous vous conseillons de ne pas discuter de la pertinence ou du droit à exercer le contrôle dont vous faites l'objet ; il n'est malheureusement pas rare que la revendication de droits entraîne un conflit avec les forces de l'ordre, car il n’est pas dans la culture policière française de l’accepter3.
Pourquoi ces préconisations :
Parce que si vous jugez la verbalisation abusive, vous pourrez la contester devant l’officier du ministère public. Pour ce faire, il vous faudra apporter des preuves permettant de contredire les mentions du procès-verbal de contravention, ce qui ne peut être effectué que par écrit ou par témoin (celui-ci devra venir à l’audience). Il faudra envoyer vos preuves écrites en original (la facture d’achat par exemple, ou votre attestation) mais gardez-en une copie ou la photographie (si vous ne pouvez pas avoir accès à une imprimante). Voir ci-dessous.
Si vous ne disposez pas de preuves par écrit ou par témoin, vous ne pourrez pas contester votre contravention (sauf circonstances personnelles : vous êtes sans domicile etc…).


Sachant que :
- si vos courses sont apparentes (dans un chariot par exemple, ou un filet à provision à mailles…) : les policiers, gendarmes, policiers municipaux ou agents de sécurité de la ville de Paris n’ont le droit de vérifier que votre attestation. Ils n’ont donc pas le droit de vous verbaliser en décidant ce qui est « produit essentiel » ou non.
Nous rappelons que la durée d’une heure ou le rayon d’un kilomètre ne concerne que la sortie « hygiénique », et non les courses. Cependant, faites preuve de discernement au regard du but du confinement qui est : ne pas risquer la contamination ou la propagation du virus. De ce fait, essayez au maximum de regrouper vos achats et munissez-vous d’un masque, si vous parvenez à vous en procurer.
- une inspection visuelle de vos sacs (« ouvrez votre sac, s’il vous plaît ») ou une fouille ne sont pas autorisées (contrairement à ce que le ministère a communiqué), sauf réquisition du Procureur : le policier ou le gendarme va alors vous le préciser (« nous agissons sur réquisition du Procureur ») ; les agents de sécurité de la ville de Paris (ou ailleurs, les policiers municipaux) ne peuvent jamais pratiquer ni inspection visuelle ni fouille ; il est préférable de ne pas s’opposer aux forces de l’ordre (cf ci-dessus nos conseils et note 2) mais vous pouvez éventuellement dire pour l’enregistrement : « j’obéis à votre ordre » ; ou vous considérez que vous êtes dans l’hypothèse suivante :
- si on vous demande d’ouvrir vous-même votre sac, vous pouvez répondre : « je ne souhaite pas ouvrir mon sac mais puisque vous en avez le pouvoir, faites-le ». En droit, si le policier ou le gendarme dispose d’une réquisition du Procureur, il se peut qu’il en ait effectivement le pouvoir, à moins d’un détournement de procédure (car cette réquisition ne peut être prise que pour certaines infractions listées par l’article 78-2-2 CPP et pas pour ces contraventions) ; s’il s’agit d’un agent de sécurité de Paris (policier municipal ailleurs), il ne peut jamais le faire, mais refuser peut vous entraîner dans un conflit inutile. Votre enregistrement par dictaphone (enregistreur sonore du smartphone) envoyé par mail à un tiers vous permettra de prouver que vous n’avez pas ouvert votre sac de votre plein gré mais seulement parce que le policier se prévalait d’une réquisition ou l’a fait de lui-même ;
- si on vous demande ce que vous avez fait comme courses, vous pouvez répondre : « des courses de première nécessité ». S’il s’agit de médicaments, vous répondez « des médicaments » (en ayant coché la bonne case), ou si vous êtes sorti pour des soins « mon médecin m’a demandé de consulter », vous n’avez pas à répondre à des questions sur le type de soins : le secret médical s’impose aux policiers. Vous pouvez dire : « il a été répondu sur le tchat de la police nationale que c’est couvert par le secret médical »4.
Surtout pas d’opposition frontale. Et n’oubliez pas qu’une seule case (motif de déplacement) peut être cochée par attestation. Ecrivez au stylo bille ou feutre mais pas au crayon papier.
Ni l’attestation en elle-même ni le crayon avec lequel elle doit être remplie, ni l’interdiction de cocher plus d’une case, ne sont prévus par le décret5. Néanmoins, nous avons pu constater que les forces de police ajoutaient des obligations au texte et verbalisaient des personnes qui n’avaient pas rempli l’attestation fournie par le gouvernement, ou qui la remplissaient avec un crayon de papier. Afin d’éviter ce risque, nous vous conseillons donc de vous en munir.
Vous pouvez désormais la télécharger : https://media.interieur.gouv.fr/deplacement-covid-19/ 6
Si on photographie votre attestation sans vous verbaliser, avertissez-nous.
1 Les forces de l’ordre exigent que vous prouviez être la personne désignée dans l’attestation, ce qui peut correspondre à un relevé d’identité pour des policiers municipaux, à un contrôle d’identité pour les policiers et gendarmes. Il vaut donc mieux avoir sur soi un document prouvant votre identité à présenter. Lors d’une verbalisation, le contrôle d’identité est légal (art. 78-2 al.2). Quoi qu’il en soit, la perte de notre liberté d’aller et de venir nous rend en infraction du seul fait d’être hors de chez nous, sauf à justifier et attester soi-même être dans un cas où le déplacement est autorisé.
2 De nombreux travaux de sociologues montrent que la formation des « Bobbies » anglais ou des policiers allemands les oriente vers le service au public, ce qui change totalement les relations police-population. Il est dans notre rôle de citoyen de demander un changement dans la formation des forces de l’ordre et dans les indicateurs de performance permettant de noter les policiers (ce qui détermine leur carrière) pour modifier le type d’intervention du policier (actuellement l’affirmation de son autorité, au lieu de l’instauration d’un rapport de confiance). L’Observatoire veut rendre visibles les dysfonctionnements constatés, par-rapport aux droits et libertés garantis, afin que l’Etat de droit ne soit pas un vain mot.

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Relevés signalétiques : Empreinte digitale ou palmaire (de la main, généralement par des capteurs infra-rouges), ou prise de photographie ou prélèvement externe (pas à l’intérieur du corps) par un OPJ (pas d’autorisation à demander) : vous ne pouvez pas refuser, s’il existe des indices de commission d’une infraction contre vous (article 55-1 CPP : un an d’emprisonnement encouru). Attention, le parquet décide systématiquement de faire déférer devant lui la personne qui refuse de « palucher » en vue d’une comparution immédiate avec généralement des réquisitions d’une peine d’emprisonnement et, en cas de renvoi, demande de détention provisoire (le juge ne répond pas obligatoirement à ces demandes mais c’est un risque). Et la Cour de cassation juge qu’une relaxe sur l’infraction ayant motivé la garde à vue (ex : participation à un attroupement) ne permet pas de remettre en cause les soupçons de commission de cette infraction au moment du placement en garde à vue, de sorte qu’il n’était pas possible de refuser les relevés signalétiques (Crim. 28 octobre 2020, n°19-85.812). La relaxe sur l’infraction initiale impose en revanche de retirer l’empreinte du fichier.


texte intégral à télécharger


  Guide pratique sur les contestations de contraventions - mis à jour 27 novembre 2020




   Guide sur la contestation de contraventions à l‘usage des mal voyants

POINTS DROIT






L'Observatoire parisien des libertés publiques 

vous propose aussi

POINTS DROIT.










Des fiches synthétiques qui rappellent  quelques éléments sur les manifestations, les "après manifestations", l'équipement des forces de l'ordre, 
contact@obs-paris.org




30 avril 2020 -  Banderoles au balcon



               Des personnes ayant déployé une banderole à leur balcon ou sur un mur de maison à Paris, Marseille…ont reçu la visite de la police leur enjoignant de l’enlever*1. Pire, une personne de Toulouse ayant inscrit sur sa banderole « Macronavirus, à quand la fin ? »*2 a été placée en garde à vue pour outrage à personne dépositaire de l’autorité publique.
               Peut-on être placé en garde à vue pour avoir placé une banderole à contenu de critique ou de satire politique chez soi, à la vue et à destination du public ? Commet-on une infraction ?
• Le placement en garde à vue ... On fait le Point :
Pour pouvoir être placé en garde à vue, il faut qu’il existe contre la personne mise en cause des raisons plausibles de soupçonner qu’elle a commis un crime ou un délit passible d’emprisonnement*3.
                Le délit retenu à Toulouse est l’outrage à personne dépositaire de l’autorité publique*4, parce que ce délit est passible d’un an d’emprisonnement*5 et permet donc la garde à vue. Mais existe-t-il dans ce cas précis une quelconque raison plausible de soupçonner une telle infraction ?

Le code pénal vise « les paroles, gestes ou menaces, les écrits ou images de toute nature non rendus publics » : par définition, une banderole placée en direction de la voie publique, rend le message « public ».

texte complet à télécharger ici . 


Banderoles aux fenêtres : confinés, mais pas muets - Le Poing
https://lepoing.net/banderoles-aux-fenetres-confines-mais-pas-muets/

30 avril 2020 -  Banderoles au balcon 
 Version (ajustée pour  mal voyants) 

23 avril 2020 : Filmer les forces de l’ordre

Depuis le mardi 17 mars 2020 midi, des mesures de confinement strictes s’appliquent sur le territoire national. Celles-ci visent à contenir la propagation du COVID-19 (Coronavirus). L’impossibilité de circuler librement dans l’espace public contraint considérablement les moyens d’exercer un contrôle citoyen de l’action des forces de l’ordre.

Dans ce contexte, l’Observatoire parisien des libertés publiques rappelle le droit général des citoyen·ne·s de filmer ou de photographier les agent·e·s de police et de gendarmerie dans l’exercice de leurs fonctions. Ce droit relève de la liberté d’expression – qui comprend la liberté d’informer – garantie notamment par l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’Homme et l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.

Il est explicitement rappelé dans la circulaire du ministère de l’Intérieur datée du 23 décembre 20081 : « Les policiers ne bénéficient pas de protection particulière en matière de droit à l’image […] La liberté de l’information, qu’elle soit le fait de la presse ou d’un simple particulier, prime le droit au respect de l’image ou de la vie privée dès lors que cette liberté n’est pas dévoyée par une atteinte à la dignité de la personne ou au secret de l’enquête ou de l’instruction ».


Télécharger le Point Droit - Filmer les FDO et diffusion enregistrement






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GUIDE PRATIQUE 17 avril 
SUR LES CONTESTATIONS DES CONTRAVENTIONS RELATIVES  AUX RÈGLES DE CONFINEMENT.
EN LIEN AVEC NOTRE  POINT DROIT

Précautions en prévision d’une verbalisation que vous souhaiteriez contester :
Les policiers, gendarmes, agents de sûreté de la ville de Paris (policiers municipaux ou garde-champêtres ailleurs) ont le droit de contrôler votre attestation (pas vos courses).
Si vous avez le sentiment que vous pourriez faire l’objet d’un contrôle, vous pouvez prendre quelques précautions :
⦁ Vous pouvez photographier votre attestation sur papier (ou mieux la scanner) et l’envoyer par mail à un tiers (horodatage) dès que vous sortez ; à moins que votre attestation avec QR ne soit sur votre téléphone ;
⦁ Au moment où vous voyez approcher un membre des forces de l’ordre, démarrez discrètement l’enregistrement sonore via votre smartphone ;
⦁ Vous pouvez filmer votre contrôle, puisque c’est parfaitement légal mais nous vous le déconseillons car généralement, cela entraîne un conflit avec les forces de l’ordre ;
⦁ Vous pouvez aussi téléphoner à un tiers et laisser l’appel se dérouler (ce tiers doit être disposé à venir à l’audience témoigner).
⦁ Puis après le contrôle, si vous avez été verbalisé.e, envoyez le fichier par mail à un tiers (car il peut arriver que le motif indiqué par oral ne soit pas précisé sur le procès-verbal, qui peut être plus elliptique). Attention : si cet enregistrement ne vous sert pas de preuve pour vous défendre, nous vous conseillons de le détruire, car vous pourriez éventuellement être poursuivi.e pour atteinte à la vie privée.
⦁ Gardez votre facture d’achat, si vous sortiez faire des courses.
⦁ Si vous sortiez pour promener votre chien ou pour votre activité physique, prenez la photographie de la rue (plaque) où s’est déroulé le contrôle et envoyez-la par mail à un tiers (horodaté et géolocalisé). La distance tolérée par-rapport à votre domicile est d’un km et vous ne pouvez sortir que pendant une heure maximum. Recherchez les arrêtés préfectoraux qui peuvent interdire certains lieux ou décider d’horaires plus stricts ; à Paris, voir https://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/Nous-connaitre/Documentation/Arretes/Liste-des-arretes

POINT DROIT – L’INSPECTION VISUELLE, LA FOUILLE DES BAGAGES, 







DE VOS SACS OU DE VOS POCHES,  30 mars 2020

Confinement : un déplacement pour faire ses achats de première nécessité est possible. Les forces de l’ordre peuvent-elles inspecter vos sacs ou fouiller vos sacs pour le vérifier et décider ensuite de vous verbaliser en cas de non-respect des règles de confinement ?
texte complet  à télécharger  ci-dessous
POINT DROIT – Fouille des sacs – produits de 1ère nécessité






POINT DROIT CONFINEMENT  25 mars 2020



Dans le contexte de crise sanitaire actuelle, les autorités françaises ont adopté des mesures de confinement destinées à freiner la pandémie de Covid-19. Des restrictions de circulation ont été édictées pour faire face à cette situation exceptionnelle.
Cependant, dans la mise en oeuvre de ces mesures, l’Observatoire parisien des libertés publiques regrette l’installation d’un climat de défiance et d’une logique de répression, en lieu et place d’une réelle volonté d’apaisement et de pédagogie. A ce titre, l’absence de précision du cadre légal entourant les missions de contrôle des forces de l’ordre comporte des risques évidents de décisions arbitraires et de recours disproportionnés à la force, qui ont déjà commencé à se concrétiser.
Après cinq jours de confinement, l’Observatoire a pu recenser, par des témoignages vidéos, oraux ou écrits, plusieurs réactions disproportionnées des forces de l’ordre dans le cadre de leurs missions de contrôle des déplacements quotidiens.
Si vous êtes témoin de violences, contactez-nous !


• L’usage de la force ... On fait le Point








texte complet  à télécharger ici 

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A propos du RIO  (Répertoire d'identification et d'organisation) 

http://site.ldh-france.org/paris/files/2020/01/POINT-DROIT-RIO.pdf


En sortie de manifestation, faut il enlever tous signes  d'engagement ?
que dit la loi ? 



Mises à jour de ce site   * https://site.ldh-france.org/paris/nos-outils/